La CGT Canon

CGT Canon info Novembre 2022

 

PRIME DE PARTAGE DE LA VALEUR

 

 

Après d’âpres négociations lors des NAO, la CGT avait considéré que les 3% d’augmentation générale proposés n’étaient pas à la hauteur de l’attendu, surtout avec une inflation, en mars 2022, déjà à +4%.  La suite donnait raison à vos représentants puisque celle-ci ne cessera de s’envoler lors de l’année 2022. Vos élus CGT ont donc été les premiers à interpeller, par écrit, le PDG de CANON sur la baisse alarmante du pouvoir d’achat des salariés.

Après de multiples relances, l’opiniâtreté de vos élus CGT a payé puisque votre organisation syndicale a été conviée, en novembre, à participer aux négociations pour le versement d’une « prime de partage de la valeur ». Enfin, chez CANON, les salariés allaient être récompensés de leurs efforts et vos élus ont souhaité un versement à la hauteur ! Ainsi, la CGT Canon a demandé une prime calculée en fonction des revenus afin que les plus petits salaires, dans cette période de crise économique, puissent mieux supporter les méfaits de la crise. La CGT a pu obtenir les effets de seuils espérés avec des montants différents en fonction du niveau de rémunération. Elle a aussi négocié le passage de 4 « niveaux de rémunération conditionnant le montant » à 3. Enfin, elle a obtenu l’augmentation des montants versés, passant de « 800 € jusqu’à 1600 € » à « 1200 € jusqu’à 2000 € » ! Et voilà le résultat :

  • 2 000 € nets pour ceux dont la rémunération brute annuelle rétablie est inférieure ou égale à 29 484,16 € (l’équivalent d’un 1,5 SMIC annuel),
  • 1 400 € nets pour les ceux dont la rémunération brute annuelle rétablie est comprise entre 29 484,17€ et 49 140,27 € (compris entre 1,5 SMIC et 2,5 SMIC annuels).
  • 1 200 € nets (ou brut selon les revenus) pour les collaborateurs dont la rémunération brute annuelle rétablie est supérieure à 49 140,28 € (soit supérieure à 2,5 SMIC annuel)

Satisfait des négociations, la CGT Canon n’a pas hésité à signer l’accord et se réjouit de voir cette prime apparaitre sur la paye de décembre. C’est un coup de pouce non négligeable, notamment pour les plus bas salaires, en cette période de fin d’année. Le fruit du travail et l’implication de chacun, enfin reconnus, a permis à Canon France de réaliser une performance économique 2022 d’envergure. Ce n’est donc qu’un juste retour des choses !

Mais le combat ne s’arrête pas là ; face à la flambée des prix et une année 2023 qui sera encore plus inflationniste, la CGT ne baisse pas la garde ! La Direction ne devra pas se réfugier derrière cette prime pour continuer à freiner l’évolution des salaires et nous ne nous contenterons pas de 3 % d’augmentation générale sur 2023 ! C’est le « challenge » qu’entendent relever vos élus lors des NAO 2023 ! le rendez-vous est pris !

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PAY-PLAN DS DIRECT : TOUT CHANGE, RIEN NE CHANGE !

 

 

La fin d’année approche et les réunions de la commission PAY PLAN reviennent à l’ordre du jour ! Ainsi, vos élus CGT sont sollicités par la Direction pour échanger sur ce sujet ô combien sensible.

Après une année commerciale 2022 marquée par de profonds bouleversements (plan de Relance + crise des microcomposants + hausses des prix), la Direction avait promis vouloir placer 2023 sous le signe la stabilité. Ainsi, les pay-plans devaient rester similaires pour la nouvelle année. On comptait même une bonne nouvelle pour les AMPP (PAT « solutions » moins impactée par les couts pages). Oui mais voilà… chassez le naturel, il revient au galop !

Vos élus ont eu connaissance d’un changement significatif pour les vendeurs DS Grands Comptes : « la POP devient POS et la POS devient POP ». Un habile coup de « Bonneteau » qui signifie que 60 % de la rémunération se fera sur…la marge et non plus sur le chiffre d’affaires ! Alors que les prix publics des multifonctions CANON ont augmenté de 20 % en 3 ans, que les taux de financement flambent et que le propre d’un vendeur « Grands Comptes » est de dégager du C.A. (alors que la réalisation de la marge est dévolue aux vendeurs « mixte »), cette « inversion » pose question et vos élus s’inquiètent des rémunérations commerciales pour 2023.

Mais cela ne s’arrête pas là ! en effet, la Direction envisage aussi de supprimer les « double-booking » sur la gamme IPC et les primes de lead sur le « Grand Format ». Le tout serait remplacé par une prime (peut être annuelle, peut être semestrielle…rien n’est encore défini) en fonction du montant des leads générés. Paradoxalement, la Direction commerciale justifie cet abandon du « double-booking » par la volonté de rebooster la synergie entre AMPP et vendeurs « Workplace » !  Paradoxal n’est-ce pas ?  Mais pouvons-nous nous étonner de l’absence de leads IP, au sein de DS Province notamment, quand les 2/3 du parc clients / Prospects / Suspects ont été vendus au FAC SIMILE, les clients Publics centralisés et les clients « Graphic Art » retirés ?

Vos élus estiment que cela ne va pas dans le bon sens alors que les AMPP ont déjà perdu les apporteurs d’affaires FAC SIMILE et RESEAU INDIRECT et qu’ils rencontrent des difficultés pour financer leurs cibles. Face au pessimisme de vos élus, la Direction promet de revoir sa copie courant 2023 si celle-ci constate des baisses dans les rémunérations commerciales… mais nous savons bien que les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent !

En 2022, la population commerciale, qui peine à se remettre du « plan de Relance », a été au-delà des attendus en termes de résultats. Vos élus estiment que ces modifications ne vont pas dans le bon sens et envoient un bien mauvais message ! Avec le retour du paiement des commissions via le « livré - facturé », la mise en place de UNITY et les soucis logistiques, les commerciaux étaient en droit d’espérer la stabilité de leur mode de rémunération ; malheureusement, en 2023, ils devront encore faire preuve de résilience… mais pendant combien de temps en seront-ils capables ?

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#STOP VIOLENCE SEXISTE ET SEXUELLE

 

 

30 000 femmes sont victimes de violences conjugales chaque année. Chaque jour, 10 viols ou tentatives de viols se produisent sur un lieu de travail. 80% des femmes disent être victimes de sexisme au travail, 30% de harcèlement sexuel. En juin 2019, après cinq ans de mobilisation, la CGT a gagné, avec la Confédération syndicale internationale, l’adoption d’une norme de l’Organisation internationale du travail (OIT) permettant de protéger toutes les femmes du monde contre les violences sexistes et sexuelles.

Le 18 novembre, la CGT Canon a interpelé la Direction, par le biais d’un courrier à la Directrice des relations sociales, pour lui rappeler les mesures à mettre en place chez CANON France pour pallier les carences constatées en interne sur ce sujet.

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SUJET TABOU !

 

 

C’est un évènement bien fâcheux que vos élus CGT ont eu à vivre lors du CSE du 17 novembre 2022. En effet, la CGT CANON avait mis à l’ordre du jour, dans les points concernant le Commerce, les couts engagés par la Direction pour réunir, le 1er décembre, toute la force de vente « REGION » (soit une trentaine de personnes) pour une journée de prospection téléphonique au centre d’affaires de Reims. Une « animation » qui a valu à vos élus d’être interpellé par certains salariés concernés. Certains se sont en effet émus, à l’heure de la sobriété énergétique et de la réduction des émissions de CO2, de voir une telle aberration écologique les obligeant à se déplacer en avion, en train ou en voiture pour passer des coups de téléphone. D’autres se sont interrogés sur l’équilibre « vie professionnelle / vie personnelle » car cette session de phoning les obligera à « découcher » 2 fois. Enfin, des salariés ont posé aussi la question de l’adéquation entre les couts financiers engendrés et le nombre de… coups de téléphone passés. C’est donc légitimement que vos représentants ont demandé l’inscription de ce point à l’ordre du jour.

Vos élus, à qui la Direction rappelle régulièrement que « chaque euro compte », attendaient donc des éléments sur les couts logistiques de ce « commando téléphonique » (frais de déplacement, d’hôtel et de location de salles), d’autant que le point était bien à l’ordre du jour signé par la présidente du CSE et le secrétaire (point 7.1 Demande du CSE sur l’opération commando téléphonique de REIMS - Détail des coûts engagés). Mais, à notre grande surprise, tout ne s’est pas passé comme prévu ! En effet, au moment d’aborder la question, la présidente du CSE a délibérément refusé de répondre, et ce, sans la moindre explication, elle rajoutera même avoir souhaité que ce point ne soit pas mis à l’ordre du jour (ce qui s’apparente à un délit d’entrave) ! Donc, pour éviter ledit délit, elle accepte l’inscription du point pour refuser d’y répondre ! Encore un bel exemple du « dialogue social » à la sauce « CANON » ! Et tout cela avec l’assentiment du secrétaire de séance… Il est bien loin le temps où notre DRH clamait « qu’il n’y avait pas de sujets tabous au sein du CSE de Canon France ».

En « refusant l’obstacle », la présidente du CSE ne fait pas preuve de transparence car, en n’assumant pas, elle ne fait qu’alimenter les interrogations légitimes des salariés exprimées par le biais de leurs élus.  S’il ne s’agit pas ici de remettre en cause la volonté « d’animer » un réseau DS Province bien esseulé, l’écoute des salariés et de leurs représentants, qui sont force de propositions, auraient pu, au moins, être de mise, notamment en organisant cette journée à ORA et non sur un centre d’affaires de Province. La symbolique n’en aurait été que plus forte, les couts et la fatigue des salariés bien moindres.

Vos élus CGT ne peuvent donc que regretter l’attitude de la Présidente du CSE et l’apathie des autres organisations syndicales. Il se crée un grave précédent au sein du CSE de CANON France qui permettra, à l’avenir, à la Direction de refuser de répondre en toute impunité à la question de son choix même si elle est inscrite à l’ordre du jour. Un tournant dangereux pour la transparence et le bon fonctionnement de cette instance.

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ATELIER RH

 

 

C’est une initiative intéressante de la DRH de CANON France qu’il convient de mettre en avant. En effet, depuis plusieurs mois, les salariés sont invités à assister à des ateliers sur des thèmes divers mais importants comme « la gestion du stress », « l’allègement de la charge mentale », « le retour au travail après une longue absence » ou « la prévention des cancers ». Si l’on peut regretter les horaires de ces ateliers, qui se déroulent à l’heure de la pause repas, il n’en reste pas moins que la démarche mérite d’être saluée. Vos élus ne sauraient que trop vous conseiller d’assister à ces ateliers qui sont dispensés par des intervenants de qualité et sont riches d’enseignements. Nous attendons donc avec impatience le prochain atelier qui devrait traiter du « tabagisme passif ».

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AVENANT AU CONTRAT MUTUELLE PREVOYANCE

 

 

À la suite de la signature, le 7 février 2022, de la Nouvelle Convention Collective de la Métallurgie (NCC), CANON France a procédé avec vos Délégués Syndicaux, comme il se doit, à la mise en conformité de son accord collectif Prévoyance et de frais de santé en vigueur. La nouvelle convention collective instaure un régime de protection sociale unique pour tous les salariés de la branche de la métallurgie, qui sera applicable dès le 1er janvier 2023. 

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REPAS CSE

 

 

C’est une heureuse tradition qui revient à l’ordre du jour : le repas du CSE ! Après une crise sanitaire qui nous a privé de ce moment de convivialité, c’est avec joie que nous allons enfin pouvoir nous retrouver pour par cet instant « plaisir ». Ainsi, les salariés d'Ile de France sont conviés, au siège de Canon France, mardi 6 décembre à la salle Orsay (ORA - 1er) de 12h à 14h. Les salariés de Province ne seront pas en reste puisque, sur les différents sites en région, vos élus de proximité prendront le relais pour organiser un moment de partage, afin de bien finir l’année.

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« 13 ET DEMI » A LA DOUZAINE !

 

 

Lors du CSE ordinaire du 17 novembre, vos élus ont été amenés à débattre sur les points suivants (inscrits à l’ordre du jour) :

Point 11 : Demande du CSE : ouvrir la possibilité aux salariés intéressés de passer sous une rémunération calculée sur 12 mois (à la place de 13 et demi).

Point 3 : Point sur le mail envoyé par la direction sur la proposition de passer de 13,5 mois à 12 mois.


Rappelons d’abord que l'employeur ne peut, par une simple décision unilatérale exprimée dans une note d'information, réduire un avantage octroyé par une convention collective. C’est la raison pour laquelle certains d’entre nous se sont vu proposer la signature d’un avenant.

Et concernant les éléments de rémunération contenus dans votre contrat de travail, l’employeur ne peut les modifier qu’avec votre accord. 

 

Une proposition alléchante, mais pour qui ?

Pour les non-cadres, la prime d'ancienneté, le 13ème mois et demi, ne rentrent pas dans le calcul pour évaluer le salaire par rapport au marché.

Donc avec ce « tour de passe-passe », vous toucherez le même montant net annuel, pour un taux horaire plus élevé. Cela risque de vous faire attendre longtemps pour la prochaine promotion personnelle !


L'unique avantage, pour les cadres et non-cadres, consiste à ne plus subir la proratisation lors des absences.


Une fois l’avenant signé, attention ! pas de possibilité de revenir en arrière.

Vous avez jusqu'au 5 décembre pour signer cet avenant qui augmentera donc votre salaire de base.

 

 

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RETOUR SUR MOBILISATION DU JEUDI 10 NOVEMBRE 2022

 

 

La manifestation a rassemblé, outre les salariés de la RATP a rassemblé 100 000 salariés et retraités de tous secteurs qui ont défilé dans Paris mais aussi dans d’autres villes telles que Nîmes et Bordeaux, Lyon, Lille. Un peu partout dans les entreprises, les salariés restent en grève pour revendiquer des augmentations de salaire jugées « urgentes » par la CGT qui soutient que le problème de pouvoir d’achat ne pourra se régler qu’en augmentant les salaires.

Les sujets de mobilisations ne manquent pas : la nouvelle Convention Collective de la Métallurgie que la CGT a refusé de signer et qui sera renégociée par les syndicats dans les entreprises courtant 2023, la future réforme des retraites et le possible allongement de l’âge de la retraite.

Bref, encore des raisons importantes de se mobiliser en 2023.

Moi aussi ; je me mobilise avec la CGT

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